Kinshasa: impliquer agents et cadres de l’administration dans la vulgarisation du Protocole de Maputo

Dans le cadre du lancement des activités de la feuille de route pour la domestication et la révision du Code pénal en RDC, un atelier de renforcement des capacités à l’attention des chefs de bureau et de services de quelques ministères de Kinshasa s’ouvre ce vendredi 3 septembre.
03-septembre-2021

A en croire un document qui nous est parvenu, un cadre de concertation est nécessaire avec d’autres acteurs, outre le ministère du Genre, Famille et Enfant, à travers la Cellule d’Etudes et de Planification de la promotion de la Femme, de la Famille et la protection de l’Enfant et la Coalition de Lutte contre les Grossesses non désirées (CGND).

Ainsi, cet atelier appuyé par Médecin du Monde France (MDM), a pour objectif d’assurer la vulgarisation et la mise en œuvre du Protocole de Maputo en RDC, en contribuant à l’amélioration de l’environnement socio-culturel, politique et médico-judiciaire favorable à l’accès des femmes et des filles à l’avortement médicalisé en RDC, par des informations fiables, conformément au cadre légal en vigueur. 

« En effet, l’implication des acteurs des entités décentralisées dans la vulgarisation du Protocole de Maputo s’est avérée nécessaire compte tenu de leur proximité avec les communautés de base », peut-on lire dans le document de cette activité qui offre une opportunité de renforcer les capacités des agents et cadres de l’administration de la ville-province de Kinshasa sur le contenu du Protocole de Maputo, notamment en matière des droits sexuels et de santé de la reproduction, ses liens avec le cadre juridique de la RDC et sa mise en œuvre effective.

En outre, il permettra de renforcer leurs capacités en clarification des valeurs et transformation des attitudes sur l’avortement (CVTA) ; et assurer l’appropriation  du processus de vulgarisation du Protocole de Maputo.

« A l’issue de cet atelier, les parties prenantes seront à mesures de comprendre le Protocole de Maputo dans son entièreté et la nécessité d’élaborer un argumentaire pour la révision du code pénal congolais pour que toutes les femmes et filles bénéficient d’un environnement favorables pour l’accès de qualité à un avortement sécurisés », ajoute le document.

 de la ville de Kinshasa. Plusieurs experts des différents ministères sont donc attendus, et feront quelques exposés devant l’assistance.

Altesse


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