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Concernant l’incidence des règles sur la vie scolaire et socio-professionnelle, 72,8% d’interviewées, soit 79 femmes et jeunes filles ont au moins une fois manqué leurs activités pendant leurs périodes menstruelles : 37 (33,6%) rarement, 28 (25,5%) souvent et 14 (12,7%) très souvent. 

La cause principale de cette absence se trouve être les problèmes des crampes ou douleurs liées aux menstrues (47 femmes, soit 43,6%). La deuxième cause est liée à l’absence ou mauvaises conditions d’hygiène dans leurs milieux scolaires et socio-professionnels (20 interviewées soit 18,2%) et la troisième liée aux considérations traditionnelles dans la communauté (19 interviewées soit 17,3%). 

Seulement 31 interviewées (28,2%) ont dit n’avoir jamais  manqué leurs activités scolaires et socio-professionnelles à cause des menstrues. 

Les résultats de cette enquête seront présentés officiellement ce vendredi 28 mai lors de la conférence et exposition prévue à l’Espace Bilembo à Kinshasa, à l’occasion de la journée internationale de l’hygiène menstruelle.

Cette rencontre connaîtra la participation de la ministre du Genre, Famille et Enfant, de son collègue chargé de la Jeunesse, des partenaires internationaux dont Onu-Femme et UNFPA ainsi que des organisations locales qui militent dans ce secteur dont santesexuelle.cd, Mwasi, Si Jeunesse Savait (SJS).

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