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Une étude de l’organisation internationale
IPAS menée dans certains centres de santé de Kinshasa indique que moins de 0,5% de femmes qui demandent une méthode
contraceptive choisissent le DIU, autrement appelé le stérilet. Ce mot « stérilet »
résonne négativement dans la tête des femmes qui, avec des fausses rumeurs répandues dans la société congolaise sur les contraceptifs, pensent que le
stérilet rendrait stérile.
Il existe deux types de stérilet : hormonal et en
cuivre. L’application Planning Familial de Hesperian Health Guides dit du
stérilet hormonal, un petit objet en plastique qu’on
insère dans l’utérus et qui libère une faible quantité de l’hormone
progestative pour prévenir la grossesse. C’est une méthode à long terme
très efficace qui dure de 3 à 5 ans selon les modèles et a tendance à réduire
le flux des règles.
Le stérilet en cuivre, selon la même application, est un petit objet de cuivre et de plastique qu’on installe dans l’utérus pour empêcher celui-ci d’accueillir une grossesse. Cette méthode dure jusqu’à 12 ans. Ses effets secondaires les plus fréquents sont des règles plus abondantes et plus douloureuses. Gênants mais sans danger, ces effets diminuent le plus souvent au bout de quelques mois.
Alors, dire que le stérilet rend stérile est complètement faux, car il a un effet contraceptif directement réversible : quelques jours après que le retrait du stérilet, la femme peut être enceinte.
Du 15 au 20 septembre, le Programme national de la santé de la reproduction (PNSR) est d’ailleurs en train de former 45 prestataires cliniques venus des 22 formations sanitaires de Kinshasa sur notamment l’insertion correcte des DIU, mais aussi et surtout comment ils peuvent conduire un counseling de qualité sur l’offre de DIU en intervalle et en postpartum. De quoi dissiper le doute chez les femmes.
Socrate Nsimba
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