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Après une année et deux mois de naissance, le bébé de Jeanine
continue d’allaiter. Sa mère affirme l’avoir soumis à un allaitement exclusif
durant ses 6 premiers mois. Dépassé ce délai, son nourrisson ne manifeste toujours
aucune intention d’arrêter la tétée, malgré la combinaison avec la nourriture
solide après ce semestre d’allaitement exclusif. Il existe plusieurs cas
similaires où des mamans se posent des questions sur quand est-ce qu’il faut
sevrer le bébé.
La période de l’allaitement maternel étant cruciale pour l’alimentation du bébé, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Unicef ainsi que la Société canadienne de pédiatrie recommandent l’allaitement exclusif au sein jusqu’à l’âge de 6 mois. Puis, de 6 mois à 2 ans, voire plus, il est recommandé que l’allaitement se poursuive avec une alimentation solide adéquate. S’il faut s’en tenir à ces structures spécialisées dans la santé et l’Unicef, l’allaitement pourrait aller jusqu’à 2 ans. Et si on ose laisser la volonté du bébé agir, l’allaitement peut s’arrêter entre 2 et 4 ans.
Comment le sevrer ?
Peu importe le moment où il se produit, le sevrage est
une étape normale de l’allaitement. Il peut se faire de façon naturelle ou bien
être planifié. Dès qu’une décision de mettre fin à l’allaitement est prise, la
mère est censée se donner le temps qu’il faut pour vivre cette transition de
façon harmonieuse. Cela, en demeurant flexible beaucoup plus à l’écoute de l’enfant.
Cette période du sevrage peut prendre au maximum 4 semaines. Et pour faire
oublier progressivement la tétée, la mère peut :
- - Donner le biberon à l’enfant
- - Espacer le temps de la tétée (supprimer
progressivement des tétées la journée ou la nuit)
- - Renforcer sa nourriture solide
Et pendant cette période de privation progressive, la mère peut en profiter pour aller se promener. Puisque si le bébé sent la proximité de son sein, il ne va pas comprendre pourquoi il en est privé. Il en a au tant d’astuces pour passer cette période qui ouvre la porte à une autre, celle d’un bébé de moins en moins dépendant de sa mère.
Dido
Nsapu
Nsimba Marie-France
Puisque l'article est basé sur le sevrage tout a été déjà bien explicité nous attendons le prochain numéro parlant de des avantages sur le refus d'allaiter les nouveaux nés