« Je me lève et je m’engage aujourd’hui contre les violences faites aux femmes, jeunes et petites filles ! »
Du 25 novembre, date de la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au 10 décembre, Journée mondiale des Droits de l’Homme, l’humanité célèbre les 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le Genre.
25-Novembre-2021
En République Démocratique du Congo, c’est au cours d'un point de presse hebdomadaire de la Monusco, que la représentante résidente d’Onu Femme a expliqué la quintessence de ces 16 jours d’activisme, dont le thème retenu pour cette édition est : « Je me lève et je m’engage aujourd’hui contre les violences faites aux femmes, jeunes et petites filles ! ».
Au niveau mondial, le thème retenu est : « Orangez le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes ! ».
A en croire Awa Ndiaye Seck, 16 messages clés ont été choisis pour 2021 et seront visibles chaque jour sur différentes plateformes des réseaux sociaux d’ONU Femmes RDC, abordant des thèmes tels que « violences contre les femmes qui vivent dans les régions en conflit, travaillent dans les mines, vivent avec un handicap, celles portant le VIH, les commerçantes, celles qui sont mariées trop tôt et subissent des grossesses précoces, et celles qu’on empêche d’avoir accès à la justice ».
La Cheffe d’Onu Femme RDC note ainsi quelques avancées significatives enregistrées en RDC, notamment le lancement en juin dernier, de la campagne « Tolérance zéro immédiate » pour les crimes des violences sexuelles et basées sur le genre ; ainsi que la tenue au cours du mois d’octobre, d'une table ronde inclusive pour la mise en place du Fonds de réparation des survivantes des violences sexuelles par le bureau de la Première dame congolaise en présence de la Représentante Spéciale du Secrétaire Général chargé de la question des violences sexuelles commises en période de conflit aux Nations Unies.
Awa Ndiaye Seck déplore le fait que les filles n’ont pas accès aux protections menstruelles et doivent rater les cours, que la discrimination à l’embauche ou les injures sexistes contre les femmes politiques persistent, rapporte notre source.
« Ce sont d’autres formes de violence et de discrimination que nous devons arrêter de banaliser car elles empêchent les femmes et les filles de participer pleinement au développement du Congo », a-t-elle dit.
Pour Awa Ndiaye Seck, les deux thèmes (national et international) de cette année confirment que : « nous avons dépassé cette étape pour rentrer résolument dans l'action : « Je me lève et je m'engage » Une évolution positive dans la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles se situe dans le fait que le sujet est de moins en moins tabou. Les médias en parlent, on en parle dans les écoles, au gouvernement, en famille, etc. »
C’est ainsi qu’elle a appelé chaque personne (homme ou femme) à pouvoir identifier quelle action, il ou elle peut faire pour éliminer la violence contre les femmes. Cela peut être en parler avec ses amis, au travail, réfléchir à ce qu'on dit et ne plus rester passif quand on est témoin d'une agression.
Rappelons que cette campagne de 16 jours d’activisme sert de cadre stratégique aux personnes et organisations du monde entier qui appellent à l’action pour prévenir et éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles.
Laissez un commentaire