Ndjili : Si Jeunesse Savait sensibilise des étudiants sur l'autonomisation de la femme et la lutte contre les violences sexuelles

Plus de cent étudiants, filles et garçons, de l'Université Professeur Mukumbi ont participé à des riches échanges et ont suivi des explications sur l'utilisation correcte des méthodes contraceptives, particulièrement le préservatif.
20-Mars-2022

Mlle Ntumba, étudiante en première licence en sciences hospitalières  à l'Université Professeur Mukumbi, vend des charcuteries à ses condisciples. 

 "Cette activité me permet de payer mon transport, mais aussi de financer mes travaux pratiques", témoigne-t-elle lors de la conférence organisée ce samedi 19 mars par l'association féministe Si Jeunesse Savait (SJS).

Voilà un exemple banal mais pertinent de l'autonomisation économique de la jeune fille, thème central de cette conférence organisée en marge de la journée internationale de  la femme et qui entre dans le cadre du projet "Intégrité corporelle"  appuyé par l'Ong Packard.


Les conférenciers

Plus de cent étudiants, filles et garçons, ont participé à ces échanges sur "l'autonomisation des femmes et filles dans un monde égalitaire et sans violence tout en faisant un lien avec l'intégrité corporelle et en mettant un accent sur les différents types de violences basées sur le genre". 

" Il n'y a pas un boulot exclusif aux hommes ou aux femmes. Pour arriver à un monde égalitaire, il faut que les femmes se lèvent et se battent pour obtenir leur  indépendance économique. 
Il faut d'abord croire en soi-même pour obtenir cette indépendante", conscientise Marie-Grâce NEEMA, chargée du projet "Intégrité corporelle" à SJS.



Accompagnement des hommes

" Il faut que les hommes encouragent les femmes", poursuit Marie-Grâce qui appelle à l'accompagnement des hommes.

Revenant sur les différentes contraintes que rencontrent les femmes dans le monde de l'emploi, Vanessa Mwika de SJS fustige cette forme de violence économique. Elle a, en outre, parlé d'autres types de violences notamment les  violences domestiques ou encore entre partenaires intimes que subissent très souvent les femmes et les jeunes filles, les empêchant de devenir autonome.

Utilisation des méthodes contraceptives

Elle a aussi fait allusion à des textes légaux qui défendent les droits de la femme. En autres, le Code de la famille qui supprime l'autorité maritale pour le recrutement d'une femme mariée et le Code pénal congolais révisé qui condamne toutes les formes de violences contre la femme.

Toutes ces infomations ont permis à cette jeunesse estudiantine de sortir l'ignorance en vue de s'assumer pleinement.

Ces étudiants ont été invités à ne pas hésiter à contacter les services de SJS pour signaler des cas des violences sexuelles et autres besoins en matière de santé sexuelle et reproductive. 


Tout s'est terminé avec une exposition animée par des pairs éducateurs qui ont expliqué dans les moindres détails aux étudiants et étudiantes, l'utilisation des méthodes contraceptives, particulièrement le préservatif. 

Socrate Nsimba


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