Au terme de ces travaux ouverts le mardi 7 juin par la vice-ministre de la santé publique, Véronique Kilumba Nkulu, les participants ont obtenu deux principaux résultats.
D'abord, ils ont célébré des progrès réalisés depuis 2013 en matière de planification familiale. Ensuite, ils ont trouvé un consensus autour des indicateurs clés de ces progrès rendus possible grâce à un travail de plaidoyers mené par AFP à travers Tulan International et des structures étatiques dont le Programme nationaI de santé de la reproduction (PNSR) et des organisations locales de la société civile, ces neufs dernières années.
Les participants venus de différents coins du pays ont partagé les résultats obtenus, identifié des problèmes existants et pris l'engagement de poursuivre les plaidoyers SMART et médiatiques pour faire un adhérer un nombre supplémentaire de partenaires dans le soutien au planning familial en RDC dans le cadre du Plan stratégique 2021-2025.
Apport des médias
Alors qu'elle se situait à 6,5% en 2013, la prévalence en méthodes contraceptives modernes en RDC se situe aujourd'hui autour de 20%. Le pays vise à atteindre 30% d'ici 2030, conformément aux engagements de l'Initiative mondiale FP2030 visant 120 millions d'utilisateurs additionnelles des services PF dans les pays en développement. La RDC a adhéré à cette initiative en 2012.
Au niveau médiatique, la coordonnatrice du Réseau des journalistes pour la santé sexuelle et reproductive (RJSSR) a évoqué un intérêt suscité dans l'opinion sur les questions de planification familiale grâce aux médias. Des journalistes formés sur ces questions ont, à travers des émissions télévisées et radiophoniques et autres publications dans la presse et médias en ligne, communiqué de manière professionnelle sur ces questions.
Lancé en 2013, le projet AFP arrive à son terme sur une note de satisfaction. Leurs plaidoyers basés sur de preuves ont abouti notamment à la légalisation de la PF grâce au vote de la loi-cadre sur la santé de 2018, la mobilisation des ressources domestiques du gouvernement pour l'achat de contraceptifs, la création d'une ligne budgétaire "achat de contraceptifs" dans le budget du pays et de 5 provinces ou encore l'extension de la plateforme multisectorielle de la PF en RDC (CTMP).
De son côté, la directrice exécutive de FP2030, Samukeliso Dube, a exhorté les uns et les autres à continuer à travailler sans relâche pour attirer plus de jeunes et des partenaires dans cette lutte.
" Avec cette dynamique, il y aura vraiment des résultats en 2030 et le monde entier pourra parler des avancées de la RDC", croit fermement la directrice du Programme nationaI de santé de la reproduction (PNSR), Anne-Marie Tumba.
C'est le secrétaire général à la santé publique qui a clôturé ces travaux au nom dea vice-ministre.
Socrate Nsimba
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