Cet atelier de renforcement des capacités a été centré sur plusieurs notions, à savoir : l'approche genre et des violences basées sur le genre; le leadership; le féminisme digital; le féminisme et les instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux qui promeuvent la protection des droits des femmes et des jeunes filles. 

Très satisfaites de l'importance de la matière reçue, les jeunes femmes féministes congolaises ont pris la résolution de s'engager fermement à la lutte contre les inégalités entre hommes et femmes sur toutes ses formes. 

« Nous remercions les partenaires qui ont mis un paquet pour nous renforcer en capacités. C'était vraiment un moment pour nous d'apprendre beaucoup de choses sur le leadership, le mouvement féministe. Ce sont des choses qu'on ne savait pas. À travers cet atelier, nous avons appris comment un leader doit agir et se comporter dans les organisations. Nous espérons que nous tout ce qu'on a appris ici, on va le mettre en pratique », a réagi Marie-Grâce Nehema, assistante au programme DSSR à Si Jeunesse Savait. 

Les bénéficiaires ont été exhortées à une prise de conscience individuelle et collective du combat que tout féministe doit mener dans sa communauté et sur internet ( les réseaux sociaux). 

Pour Agathe Ngomba, membre du REJEFEMAC et directrice exécutive de Si Jeunesse Savait, ce projet a été mis en place pour permettre aux femmes aspirant dans la politique à être des véritables motrices du changement dans leurs communautés par des actions concrètes, par des décisions qui ont un impact considérable dans leurs vies. 

« Les deux jours organisés par Si Jeunesse Savait nous ont permis à renforcer ces jeunes en capacités sur leurs droits et affronter n'importe quel défi pour des générations futures», a laissé entendre Mme Faïda Mwangilwa, consultante en genre. 

Il sied de signaler que pour la RDC, le projet «Elles agissent ensemble» cible les villes de Kinshasa et Kalemie. Comme bénéficiaires, les femmes albinos, femmes vivant avec handicap, femmes vivant en zones rurales, réfugiées, des minorités de sexe et de genre, des femmes travaillant sur les violences faites aux femmes et les femmes autochtones. 

Hormis ces ateliers de renforcement des capacités, une campagne de sensibilisation en ligne sera bientôt organisée. 

Le REJEFEMAC est une plateforme composée des membres âgés de 18 à 35 ans ressortissantes du Cameroun, Tchad, Gabon, Guinée, RDC. Sa mission ultime est de rendre visible, amplifier les voix et les activités des jeunes féministes à travers l'Afrique centrale et de montrer la force qu'elles représentent dans chacun de leurs pays comme sur la scène internationale, de créer un mouvement où les jeunes féministes plaident auprès des décideurs politiques, au sein des sphères décisionnelles pour faire avancer les droits sociaux, économiques, politiques, sanitaires, juridiques et civiques des femmes et des filles de la sous-région d'Afrique Centrale ainsi que créer une sororité, un lien entre les jeunes féministes d'Afrique Centrale.

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