Financé par le Japon à hauteur de 1.6 million de dollars, ce projet vise à améliorer le bien-être des populations déplacées et retournées dans la province du Nord-Kivu grâce à des activités de consolidation de la paix. Mais aussi leur accès aux informations sur la prevention de la violence liée au sexe, la santé sexuelle et reproductive et les services de qualité.

Appliqué dans les zones de santé de Nyiragongo, Karisimbi et Kirotshe, ce projet cible 112 600 personnes, dont 40 000 adolescents et 30 000 hommes sexuellement actifs, 30 000 femmes en âge de procréer dont 6 000 femmes enceintes, 6 000 nouveau-nés, 600 survivants de la violence basée sur le genre.

Ainsi, les initiateurs veulent-ils renforcer la résilience des communautés pour prévenir la radicalisation et contribuer a la construction d'une paix durable. Mais aussi, améliorer la prévention et la réponse à la violence sexiste. Améliorer la disponibilité et l'accès aux informations et aux services de santé sexuelle et reproductive de qualité pour les femmes, les adolescents et les jeunes dans la zone ciblée.

« Ce projet complétera les interventons humnaitaires avec une approche nexus afin d'avoir un impact maximal dans la région. Il contribuera également à continuer la chaine de réponse humanitaire en lien avec d'autres projets en cours par les autres acteurs humanitares », a déclaré le représentant-pays de l'UNFPA, Dr Eugene Kongnyuy, en présence de l'ambassadeur du Japon Hiroyuki Minami et du Secrétaire général aux Affaires Sociales et Actions Humanitaires, Dr Alain Mboko Iyeti.

C'est dans un contexte de crise humanitaire exacerbée par la résurgence, fin 2021, de la rébellion du M23 que ce projet est initié. 

A mars 2023, OCHA a répertorié plus de 527 mille déplacés internes répartis dans les zones de santé de Nyiragongo, Karisimbi et Kirotshe. 

Mise en œuvre depuis janvier dernier, ce projet devrait s'étendre sur une année. 

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